La pension de réversion est un dispositif permettant au conjoint survivant de percevoir une partie de la retraite du défunt. Toutefois, son versement n’est pas automatique et peut être refusé pour plusieurs raisons. Voici les principaux motifs expliquant pourquoi vous ne percevez pas cette pension.
Pour bénéficier de la pension de réversion des régimes de base (comme la CNAV pour les salariés), il faut respecter un plafond de ressources. En 2024, ce plafond est fixé à :
✔ 23 441,60 € par an pour une personne seule
✔ 37 506,56 € par an pour un couple
Si vos revenus (salaires, rentes, autres pensions…) dépassent ces seuils, votre demande peut être rejetée.
En revanche, pour les retraites complémentaires (Agirc-Arrco, CAVEC, etc.), il n’y a pas de conditions de ressources.
Seuls les conjoints mariés peuvent prétendre à la pension de réversion. Si vous étiez pacsé(e) ou en concubinage, vous n’êtes pas éligible.
Si le défunt n’a pas suffisamment cotisé à son régime de retraite ou si sa carrière était incomplète, cela peut affecter le montant ou l’octroi de la pension de réversion.
Certains régimes complémentaires refusent le versement de la pension de réversion en cas de remariage du conjoint survivant. C’est le cas de l’Agirc-Arrco, mais pas de la CNAV.
La pension de réversion n’est pas automatique. Il faut en faire la demande auprès des caisses concernées.